ONO-DESCOMBES Yasuko
Maître de conférences à l'université d'Orléans / CEEI
yaskood@club-internet.fr

• Thèmes de recherche :
  Histoire des formes artistiques et culturelles : la cérémonie du thé, ses objets (poterie, oeuvres de l'école de Rinpa), ses interprétations (des Notes de Nanbô jusqu'au Livre du thé).
  
  
• Publications (articles récents):
  - « La rêverie d'un potier lettré » in : Territoires rêvés (colloque interdisciplinaire du 22 & 23 juin 2003), Orléans, Presses universitaires Orléans, 2003.
  - « La place de la cosmologie du Yin et du Yang dans l'enseignement de Rikyû - l'énigme du 6° fascicule des Notes de Nanbô » in : Japon Pluriel 5, (sous la dir. de Pascal Griolet et Michael Lucken), Arles, Philippe Picquier, 2004.
  - « Nanfutsu Nisu no tôyô bijujtsukan » in Me no me, no. 354 (mars 2006), Tôkyô, Ribun shuppan, p. 82-83.
  
  
• Colloques et séminaires (participation):
  - « L'autorité du fondateur : à propos des Notes de Nanbô sur la cérémonie du thé », Journée d'étude L'époque d'Edo à travers les transmissions secrètes (hiden) d'un art ou d'une pensée, organisé par le Centre d'Etudes Japonaises d'Alsace et le département d'études japonaises à l'université Marc Bloch (Strasbourg), le 23 février 2002, à Colmar.
  - « La calligraphie et la cérémonie du thé à l'époque d'Edo », dans le cadre du séminaire Du visible au lisible : texte et image en Chine et au Japon, CEEI, Université Paris-7, le 18 oct. 2003.
  
  
• Autres activités et responsabilités :
  Responsable (2005-2006) de la section japonaise du département de LEA, UFR Lettres, Langues & Sciences Humaines de l'université d'Orléans
  
  
• Projets 2005/2006
  J'examine des notions esthétiques comme celles d'« art » ou d'« art populaire ou décoratif » employées par Tenshin OKAKURA (auteur du Livre du thé, 1906) et Muneyoshi YANAGI (fondateur du mouvement de « l'art populaire » entre les deux guerres). Le but est d'analyser comment la tradition esthétique japonaise (ce qui veut dire ici l'esthétique répandue par la pratique dite « la cérémonie du thé ») assimile certains éléments de la modernité depuis l'ère Meiji. Je conçois cette recherche comme une contribution à l?analyse du processus par lequel la culture japonaise s'interprète elle-même dans ses pratiques et ses objets pour entrer dans la modernité.